• Les solitaires égarés

    Ont les yeux qui brûlent

    Ils sont si esseulés

    Prisonniers dans leurs bulles

     

    Leur cri est silencieux

    Comme le pas sur la neige

    Et nul à part eux

    N'entend le sortilège

     

    C'est le soir incertain

    Où les ombres s'épousent

    Du vide dans la main

    L'oreille dans le blues

     

     Ils contemplent la nuit

    écoutent le silence

    Ne voient pas l'astre qui luit

    Empli d'insolence

    J'aimerais leur dire

    Que l'hiver n'a qu'un temps

    Et qu'il leur faut sourire

    Pour attendre le printemps

    Que rien ne dure ici bas

    Ni le jour ni la nuit

    Ni le plus dur des combats

    Ni le temps qui s'enfuit

    La douleur d'aujourd'hui

    Sera demain un souvenir

    Ton coeur d'hiver meurtri

    Retrouvera bientôt le sourire

     


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